« Parce que », « Par ce que » ou « Parceque » ?
L’orthographe de l’expression « parce que » n’accepte qu’une seule alternative et c’est « par ce que ». Se laisser tenter d’introduire des traits d’union dans la locution pour avoir « par-ce-que » ou d’écrire « parceque » en un seul mot est une faute qu’il ne faut surtout pas faire.
L’expression se scinde en trois mots et se prononce de la même manière. Ce qu’elle indique est toutefois distinct et modifie le sens de la phrase.
C’est ce qui ressort des exemples suivants :
Je ne peux pas lire parce que c’est mal écrit.
Elle est complètement abasourdie par ce que son mari vient de lui annoncer.
Ils n’ont pas pu finir le travail demandé parce que le temps leur manquait cruellement.
Ce garçon me surprendra toujours par ce qu’il réussit à faire dans des conditions extrêmes.
Les questions qu’il faut se poser
Pour savoir s’il faut écrire en deux ou trois mots, il faut poser la bonne question à la réponse qui est donnée par anticipation.
L’enfant est sévèrement puni parce qu’il a cassé la vaisselle hors de prix.
La question qui doit se poser pour que la réponse soit celle qui est énoncée est : « Pourquoi l’enfant est-il sévèrement puni ? » C’est l’action de casser la vaisselle qui a entraîné la punition de l’enfant. Il y a donc une relation causale entre la vaisselle cassée et la punition sévère.
Même situation de causalité dans les exemples suivants :
Les rues sont complètement inondées parce que la pluie n’a pas cessé de tomber.
Les animaux sont sur les nerfs parce que l’orage gronde.
La locution en trois mots, quant à elle, répond à la question « par quoi ? ». Les exemples suivants nous en disent plus :
Les élèves sont émerveillés par ce que l’enseignant vient de démontrer.
L’enseignant a fait une explication qui a captivé les élèves. Ce que le professeur a démontré relève de la magie. Ici, la question ne répond pas à la question « pourquoi », car la phrase n’aurait pas de sens. Elle serait escamotée, il manquerait des mots qui devraient compléter l’idée.
La même situation se répète dans les exemples suivants :
Les sinistrés sont comblés par ce que les autorités leur ont apporté.
La machine est submergée par ce que les programmes malveillants déversent comme données.
Je ne suis pas étonné par ce que les gens expriment comme rancœur.
Proposition conjonctive ou proposition relative
L’indice qui peut nous aiguiller pour savoir s’il faut écrire « parce que » ou « par ce que » est d’analyser si la proposition est une proposition conjonctive de subordination :
Le capitaine l’a récompensé parce qu’il a fait montre de beaucoup de courage.
L’action de récompenser par le capitaine est subordonnée à la manifestation de courage du soldat. Les mêmes effets dans d’autres exemples :
Il ôta sa chemise parce que la chaleur était étouffante.
Le cheval but toute l’eau du seau parce qu’il avait trop soif.
Si on a affaire à une proposition subordonnée introduite par le pronom relatif « que », la locution s’écrit alors en trois lettres « par ce que ».
Il a surpris tout le monde par ce qu’il a réalisé.
La relation causale est ici inexistante. La subordonnée est introduite par « qu’ », forme élidée du pronom relatif « que ». Les exemples suivants sont analogues :
La pureté de l’eau est réalisée par ce que les intrants ont provoqué.
L’atmosphère est viciée par ce que les voitures et les usines dégagent après combustion.
Un exercice de mise à niveau :
1) Je ne suis pas étonné si tu es là ... tu veux absolument prouver que tu n’as rien à te reprocher.
Correct !
Faux !
2) La femme n’est absolument pas trompée ... il vient débiter comme excuses à son indélicatesse.
Correct !
Faux !
3) Mon ordinateur fonctionne mal ... il est plein de virus.
Correct !
Faux !
4) Je dois absolument m’excuser ... je me sens fautif.
Correct !
Faux !
5) Elle est complètement ravie ... tu viens de lui déclarer.
Correct !
Faux !
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Je ne peux pas lire parce que c’est mal écrit. Elle est complètement abasourdie par ce que son mari vient de lui annoncer. Ils n’ont pas pu finir le travail demandé parce que le temps leur manquait cruellement. Ce garçon me surprendra toujours par ce qu’il réussit à faire dans des conditions extrêmes.
Les questions qu’il faut se poser
Pour savoir s’il faut écrire en deux ou trois mots, il faut poser la bonne question à la réponse qui est donnée par anticipation.L’enfant est sévèrement puni parce qu’il a cassé la vaisselle hors de prix.La question qui doit se poser pour que la réponse soit celle qui est énoncée est : « Pourquoi l’enfant est-il sévèrement puni ? » C’est l’action de casser la vaisselle qui a entraîné la punition de l’enfant. Il y a donc une relation causale entre la vaisselle cassée et la punition sévère. Même situation de causalité dans les exemples suivants :
Les rues sont complètement inondées parce que la pluie n’a pas cessé de tomber. Les animaux sont sur les nerfs parce que l’orage gronde.La locution en trois mots, quant à elle, répond à la question « par quoi ? ». Les exemples suivants nous en disent plus :
Les élèves sont émerveillés par ce que l’enseignant vient de démontrer.L’enseignant a fait une explication qui a captivé les élèves. Ce que le professeur a démontré relève de la magie. Ici, la question ne répond pas à la question « pourquoi », car la phrase n’aurait pas de sens. Elle serait escamotée, il manquerait des mots qui devraient compléter l’idée. La même situation se répète dans les exemples suivants :
Les sinistrés sont comblés par ce que les autorités leur ont apporté. La machine est submergée par ce que les programmes malveillants déversent comme données. Je ne suis pas étonné par ce que les gens expriment comme rancœur.
Proposition conjonctive ou proposition relative
L’indice qui peut nous aiguiller pour savoir s’il faut écrire « parce que » ou « par ce que » est d’analyser si la proposition est une proposition conjonctive de subordination :Le capitaine l’a récompensé parce qu’il a fait montre de beaucoup de courage.L’action de récompenser par le capitaine est subordonnée à la manifestation de courage du soldat. Les mêmes effets dans d’autres exemples :
Il ôta sa chemise parce que la chaleur était étouffante. Le cheval but toute l’eau du seau parce qu’il avait trop soif.Si on a affaire à une proposition subordonnée introduite par le pronom relatif « que », la locution s’écrit alors en trois lettres « par ce que ».
Il a surpris tout le monde par ce qu’il a réalisé.La relation causale est ici inexistante. La subordonnée est introduite par « qu’ », forme élidée du pronom relatif « que ». Les exemples suivants sont analogues :
La pureté de l’eau est réalisée par ce que les intrants ont provoqué. L’atmosphère est viciée par ce que les voitures et les usines dégagent après combustion.
Un exercice de mise à niveau :
1) Je ne suis pas étonné si tu es là ... tu veux absolument prouver que tu n’as rien à te reprocher.
Correct !
Faux !
2) La femme n’est absolument pas trompée ... il vient débiter comme excuses à son indélicatesse.
Correct !
Faux !
3) Mon ordinateur fonctionne mal ... il est plein de virus.
Correct !
Faux !
4) Je dois absolument m’excuser ... je me sens fautif.
Correct !
Faux !
5) Elle est complètement ravie ... tu viens de lui déclarer.
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