Cette locution nous vient du latin et signifie « et les autres choses manquent ». Elle sert à terminer une liste d’éléments qui ont la même nature. Pour éviter de tout énumérer et éviter l’ennui de la répétition, on emploie « et cetera ».

Les deux orthographes sont correctes, et même si le latin initial s’écrit « et cætera », la forme la plus employée aujourd’hui est « et cetera ». Dans les correspondances et dans les listes, on n’écrit plus en entier « et cetera », mais seulement « etc. » avec un point de terminaison pour signifier que le mot a été coupé.

Du temps des actes manuscrits, les notaires et les hommes de loi utilisaient beaucoup cette formule. En effet, les impératifs de leur fonction les amenaient à citer un certain nombre d’articles de droit qu’il était fastidieux – surtout à l’époque ou copier-coller n’existait pas encore – de tout reproduire. Ainsi, il était beaucoup plus pratique de recourir à cette formule « et cetera » pour signifier que la liste n’est pas close.

Comment emploie-t-on la règle « et cetera » en français ?

À notre époque où tout se joue à la vitesse, écrire « et cetera » prend du temps qu’on peut économiser. Ainsi, à l’instar des autres mots tronqués ou abrégés, tels que cf., ibid., op. cit ou al., « et cetera » ne s’écrit plus en entier, mais « etc. ».

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La première règle à l’emploi de « etc. » est de mettre un point à la fin pour dire que c’est une locution abrégée. La première lettre de cetera est accolée à « et » et la combinaison signifie « et cetera ».

La deuxième règle est de toujours veiller à faire précéder « etc. » d’une virgule.

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La troisième règle est de faire attention à la ponctuation. Comme « etc. » veut aussi dire « ainsi de suite », il n’est plus besoin de mettre trois points de suspension. Cette ponctuation signifie, en effet, que la liste continue. Aussi est-il redondant de mettre trois points de suspension après « etc. ».

Le point de terminaison de l’inscription « etc. » n’est pas un point qui finit une phrase. Il peut être suivi d’une virgule si la phrase continue. Toutefois, si « etc. » est à la fin de la phrase, le point qui le termine vaut point final à la phrase.

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Vidéo explicative

Voici une vidéo explicative entre « et cetera » et « et caetera » réalisé par podcast français facile.

La différence entre l’oral et l’écrit

À l’écrit, « etc. » se suffit à lui-même. On le met à la fin de la phrase et c’est au lecteur de deviner quels autres éléments n’ont pas encore été énumérés. À l’oral, on a l’habitude de répéter « et cetera » pour bien signifier que la liste se continue et qu’elle est longue.

Pourquoi « etc » et pas « ect » ?

Tout simplement, car on écrit le raccourcissement de « et cetera  » est « etc ». L’autre format ne serait pas logique.

Exercice d’application

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