« Puis ce que », « Puis que » ou « Puisque » ?
En langue française la locution « puis ce que » est correcte quand elle est employée dans un sens particulier d’une phrase.
Exemples :
Il mangea sa part, puis ce que je lui ai donné en plus.
Explique-lui bien ce que le responsable t’a dit, puis ce que le texte relate dans les détails.
La locution « puis que » introduit une proposition après l’exposé d’une idée dans la proposition précédente.
Exemples :
Il m’a dit de venir puis que je pouvais m’amuser.
L’enfant comprit qu’il pouvait sortir, puis qu’il pouvait courir à travers champs sans être grondé.
« Puisque » est une locution qui s’écrit en un seul mot. Invariable, elle permet de signifier une cause, un motif ou une raison qu’on peut tenir comme incontestable.
Exemples :
Il ne peut pas courir puisqu’il a sa jambe dans le plâtre.
C’est à toi de faire ce travail puisque tu es le chef.
Vidéo explicative
Voici une vidéo explicative de la différence entre « puis ce que », « puis que » ou « puisque ». Cette vidéo a été réalisée par Français avec Pierre.
La conjonction de subordination « puisque » en français
Tout comme « car » et « parce que », la conjonction de subordination « puisque » exprime une raison ou une justification. Toutefois, la différence est que « car » et « parce que » introduisent une réponse où le locuteur ne connaît pas la cause. Dans la locution « puisque », au contraire, le locuteur exprime une raison que ceux qui l’écoutent connaissent déjà. Il ne fait donc que renforcer une assertion déjà acquise.
Exemples :
Elle ne viendra pas à la soirée puisque vous ne l’avez pas invitée.
Je ne peux pas démarrer la voiture puisque c’est toi qui as les clés.
Il faut reporter l’opération à lundi puisque l’agence n’ouvre pas le dimanche.
Écrite en un seul mot, la locution « puisque » définit une notion de causalité à la différence de l’adverbe « puis » et de la conjonction « que » qui introduisent une notion de postériorité.
Il faut savoir que le –e final de puisque s’élide quand le mot qui suit commence par une voyelle.
Exemples :
Puisqu’elle ne veut pas, je vais y aller tout seul.
On ira au cinéma puisqu’on ne peut pas pique-niquer par ce temps.
Puisqu’aucun participant n’est venu, la réunion n’a pas eu lieu.
« Puisque » permet d’introduire une explication qui coule de source. L’idée émise est considérée comme évidente et la plupart du temps, l’explication est déjà connue de ceux à qui la réponse est donnée.
L’hélice de l’éolienne tourne puisque le vent se lève.
Il n’ira pas en cours puisqu’il est malade.
Tu vas lui pardonner puisque tu l’aimes.
« Puisque » et son emploi en français dans diverses situations
En langue française la locution « puisque » accepte comme synonymes certaines prépositions et autres locutions. Ainsi, les phrases suivantes peuvent être formulées avec « puisque » sans que le sens change.
- La batterie solaire charge dès que le soleil brille. => La batterie solaire charge puisque le soleil brille.
- Comme tout le monde est parti, on peut commencer le nettoyage. => Puisque tout le monde est parti, on peut commencer le nettoyage.
- Lorsque la piscine est pleine, on peut se baigner. => Puisque la piscine est pleine, on peut se baigner.
- On peut alors signer dès l’instant où vous êtes d’accord sur ce qui est écrit. => On peut alors signer puisque vous êtes d’accord sur ce qui est écrit.
- Étant donné que le but est valide, le panneau d’affichage est modifié. => Puisque le but est valide, le panneau d’affichage est modifié.
- Du moment que la pâte est homogène, vous pouvez incorporer les ingrédients. => Puisque la pâte est homogène, vous pouvez incorporer les ingrédients.
- Faites-moi ce plaisir, attendu que vous êtes là pour ça. => Faites-moi ce plaisir puisque vous êtes là pour ça.
« Puisque » sert également comme formule d’enchaînement quand il y a une circonstance temporelle d’à propos.
- Puisque vous êtes là, autant commencer tout de suite.
- Puisque vous en parlez, je voudrais ajouter mon impression.
- Puisque nous y sommes, sachez que vous faites une faute en écrivant ces deux mots à la suite.
On rencontre souvent la locution « puisque » dans les formules exclamatives, l’idée principale étant souvent sous-entendue.
- Puisque je vous dis que je n’en ai pas envie !
- Puisque c’est comme ça !
- Puisque je vous dis que c’est vrai !
On peut aussi employer la locution « puisque » pour justifier le choix d’un terme plutôt qu’un autre.
- Puisqu’il faut l’appeler ainsi, je dirais que nous sommes en présence d’un délit.
- Puisqu’il faut appeler un chat un chat, c’est tout simplement du vol.
Exercices d’application
Remplissez les trous par « puis que – puis ce que ou puisque »
Je ne crois pas qu’il vienne … son patron s’y est déjà opposé.
Correct !
Faux !
Elle est d’accord que tu entres … tu prennes place dans la salle.
Correct !
Faux !
Lis d’abord le préambule ... le document annexe fournit en complément.
Correct !
Faux !
Je n’ai pas pour habitude de faire cela, mais … vous insistez.
Correct !
Faux !
N’écris surtout pas sur les murs … on te l’a maintes fois interdit.
Correct !
Faux !
Ramène tout le matériel dans l’entrepôt, …. tu peux trouver dans la cour et qui est susceptible d’être à nous.
Correct !
Faux !
On vous a ordonné que vous vous allongiez … vous vous taisiez.
Correct !
Faux !
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