« Quoique » ou « Quoi que » ?
Sommaire
- 1 - Comment utiliser la conjonction de subordination « quoique » ?
- 2 - Vidéo explicative
- 3 - Comment utiliser la locution « quoi que » en français ?
- 4 - Exercices d’application
- 5 - Comment utiliser la conjonction de subordination « quoique » ?
- 6 - Vidéo explicative
- 7 - Comment utiliser la locution « quoi que » en français ?
- 8 - Exercices d’application
En français « quoique » et « quoi que » sont deux locutions qui se prononcent de la même manière, mais qui s’emploient différemment parce qu’elles ne disent pas la même chose. Si l’une est une conjonction de subordination qui s’écrit en un seul mot, l’autre est une locution indépendante qui s’écrit en deux mots. Le point commun entre les deux locutions est qu’elles introduisent toutes deux le subjonctif.
Quoique la salle fût grande, elle ne put contenir les participants à la réunion.
Quoi que tu fasses, tu ne pourras jamais amener cet âne à boire.
Comment utiliser la conjonction de subordination « quoique » ?
En français l’emploi de « quoique » est motivé par l’idée de contradiction qui existe entre la proposition principale et la proposition subordonnée. L’idée introduite par « quoique » inclut quelque chose qui ne semble a priori ne pas pouvoir cadrer avec l’idée de la proposition suivante.
Exemples :
Quoique le courant soit rétabli, la machine ne s’allume toujours pas.
La porte reste coincée quoiqu’on ait fait venir des serruriers professionnels pour résoudre le problème.
Quoique l’oiseau vole haut, il n’atteindra pas le soleil contrairement à la légende d’Icare.
Nous sommes tout de même venus quoique le chef nous ait formellement interdit de vous parler.
Employé de façon isolée, « quoique » introduit une idée de doute à la suite d’une phrase que l’on a précédemment énoncée.
Exemples :
Je suis tout à fait contre l’idée de venir le trouver chez lui. Quoique !
Le locuteur veut ainsi laisser une porte ouverte aux arguments qui pourraient infléchir sa position.
Exemples :
Personne n’a pu passer cette porte sans que je le remarque. Quoique !
Le locuteur n’est pas sûr à cent pour cent qu’il ait pu remarquer toutes les allées et venues devant la porte.
« Quoique » est employé pour montrer deux représentations en contradiction, mais qui finalement trouvent une conclusion pour faire accepter l’idée finale.
Exemples :
Quoique la traversée fût difficile, l’embarcation a quand même pu accoster à bon port.
Quoiqu’il en soit, je vous embauche pour vos compétences exceptionnelles.
« Quoique » est souvent employé pour marquer une certaine insistance dans ce que l’on avance :
Quoique le jour ne soit pas encore levé, on peut quand même commencer le travail.
Quoique la rue semble étroite, deux camions peuvent passer sans se frotter.
Quoique la file soit longue, le temps de traitement de chaque dossier ne prend que quelques secondes.
La locution « quoique » s’emploie ainsi pour exprimer une concession, une objection, une opposition ou encore une réserve, mais aussi une éventualité ou une hésitation. Pour savoir si on a affaire avec « quoique » (en un seul mot) et non « quoi que » (en deux mots), il suffit de remplacer par « bien que ». Si la phrase garde tout son sens, il faut alors écrire « quoique ».
Vidéo explicative
Voici une vidéo explique de la différence entre « quoique » et « quoi que ». Cette vidéo a été réalisée par Projet Voltaire.
Comment utiliser la locution « quoi que » en français ?
La locution « quoi que » introduit, elle aussi, une idée de contraste entre deux propositions. La conclusion est déjà acquise quand la mise en parallèle de deux affirmations est établie.
Exemples :
Quoi que tu fasses, tu ne pourras jamais remettre toutes ces pièces en place.
Quoi que ses parents entreprennent, il évite froidement d’y adhérer.
Quoi que j’apporte comme fonds, ma petite entreprise n’arrive pas à démarrer.
L’idée finale est alors sans appel, car malgré l’affirmation émise dans la phrase subjonctive, le résultat ne changera plus.
Exercices d’application
… l’heure soit déjà très avancée, il continue à boire verre après verre.
Correct !
Faux !
La situation ne s’améliorera pas … .
Correct !
Faux !
… le canapé soit large, sa forte corpulence n’y trouve pas abri.
Correct !
Faux !
… tu puisses dire ou faire, ma décision est déjà prise.
Correct !
Faux !
Vous pouvez toujours essayer de le rattraper, … son avance soit déjà considérable.
Correct !
Faux !
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En français « quoique » et « quoi que » sont deux locutions qui se prononcent de la même manière, mais qui s’emploient différemment parce qu’elles ne disent pas la même chose. Si l’une est une conjonction de subordination qui s’écrit en un seul mot, l’autre est une locution indépendante qui s’écrit en deux mots. Le point commun entre les deux locutions est qu’elles introduisent toutes deux le subjonctif.
Quoique la salle fût grande, elle ne put contenir les participants à la réunion.
Quoi que tu fasses, tu ne pourras jamais amener cet âne à boire.
Comment utiliser la conjonction de subordination « quoique » ?
En français l’emploi de « quoique » est motivé par l’idée de contradiction qui existe entre la proposition principale et la proposition subordonnée. L’idée introduite par « quoique » inclut quelque chose qui ne semble a priori ne pas pouvoir cadrer avec l’idée de la proposition suivante.
Exemples :
Quoique le courant soit rétabli, la machine ne s’allume toujours pas.
La porte reste coincée quoiqu’on ait fait venir des serruriers professionnels pour résoudre le problème.
Quoique l’oiseau vole haut, il n’atteindra pas le soleil contrairement à la légende d’Icare.
Nous sommes tout de même venus quoique le chef nous ait formellement interdit de vous parler.
Employé de façon isolée, « quoique » introduit une idée de doute à la suite d’une phrase que l’on a précédemment énoncée.
Exemples :
Je suis tout à fait contre l’idée de venir le trouver chez lui. Quoique !
Le locuteur veut ainsi laisser une porte ouverte aux arguments qui pourraient infléchir sa position.
Exemples :
Personne n’a pu passer cette porte sans que je le remarque. Quoique !
Le locuteur n’est pas sûr à cent pour cent qu’il ait pu remarquer toutes les allées et venues devant la porte.
« Quoique » est employé pour montrer deux représentations en contradiction, mais qui finalement trouvent une conclusion pour faire accepter l’idée finale.
Exemples :
Quoique la traversée fût difficile, l’embarcation a quand même pu accoster à bon port.
Quoiqu’il en soit, je vous embauche pour vos compétences exceptionnelles.
« Quoique » est souvent employé pour marquer une certaine insistance dans ce que l’on avance :
Quoique le jour ne soit pas encore levé, on peut quand même commencer le travail.
Quoique la rue semble étroite, deux camions peuvent passer sans se frotter.
Quoique la file soit longue, le temps de traitement de chaque dossier ne prend que quelques secondes.
La locution « quoique » s’emploie ainsi pour exprimer une concession, une objection, une opposition ou encore une réserve, mais aussi une éventualité ou une hésitation. Pour savoir si on a affaire avec « quoique » (en un seul mot) et non « quoi que » (en deux mots), il suffit de remplacer par « bien que ». Si la phrase garde tout son sens, il faut alors écrire « quoique ».
Vidéo explicative
Voici une vidéo explique de la différence entre « quoique » et « quoi que ». Cette vidéo a été réalisée par Projet Voltaire.
Comment utiliser la locution « quoi que » en français ?
La locution « quoi que » introduit, elle aussi, une idée de contraste entre deux propositions. La conclusion est déjà acquise quand la mise en parallèle de deux affirmations est établie.
Exemples :
Quoi que tu fasses, tu ne pourras jamais remettre toutes ces pièces en place.
Quoi que ses parents entreprennent, il évite froidement d’y adhérer.
Quoi que j’apporte comme fonds, ma petite entreprise n’arrive pas à démarrer.
L’idée finale est alors sans appel, car malgré l’affirmation émise dans la phrase subjonctive, le résultat ne changera plus.
Exercices d’application
… l’heure soit déjà très avancée, il continue à boire verre après verre.
Correct !
Faux !
La situation ne s’améliorera pas … .
Correct !
Faux !
… le canapé soit large, sa forte corpulence n’y trouve pas abri.
Correct !
Faux !
… tu puisses dire ou faire, ma décision est déjà prise.
Correct !
Faux !
Vous pouvez toujours essayer de le rattraper, … son avance soit déjà considérable.
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