Liste des fautes d’orthographe courantes dans les courriers électroniques professionnels
Sommaire
- 1 - L’emploi du verbe envoyer
- 2 - L’emploi du verbe joindre
- 3 - L’emploi du verbe transférer
- 4 - L’emploi du verbe entretenir
- 5 - Les locutions invariables
- 6 - Les fautes d’inattention ou de défaut de relecture
- 7 - Les difficultés du français
- 8 - L’emploi du verbe envoyer
- 9 - L’emploi du verbe joindre
- 10 - L’emploi du verbe transférer
- 11 - L’emploi du verbe entretenir
- 12 - Les locutions invariables
- 13 - Les fautes d’inattention ou de défaut de relecture
- 14 - Les difficultés du français
Les fautes d’orthographe sont courantes dans les correspondances professionnelles. Elles sont parfois dues aux subtilités de la langue française pas souvent maîtrisées par les rédacteurs. Elles peuvent être aussi le fait d’un manque de connaissances. Le plus souvent, les fautes s’étalent là où elles ne devraient pas, simplement par étourderie.
La correspondance écrite constitue pourtant un contact direct avec les pairs ou la clientèle qui peuvent avoir un jugement à travers ce qu’ils lisent. De fait, les fautes d’orthographe – surtout si elles sont trop fréquentes – nuisent à n’en pas douter à la réputation professionnelle.
Pour vous aider à éviter les fautes trop courantes – donc jugées comme un manque de professionnalisme et de sérieux – la liste suivante pose les balises à ne pas dépasser. Vous pourrez alors passer une commande ou rédiger un contrat sans les fautes, les scories et autres coquilles qui entachent le document.
L’emploi du verbe envoyer
Le nom d’où dérive le verbe envoyer est « envoi ».
- L’envoi d’un nouveau courriel n’est plus à l’ordre du jour.
Quand il est conjugué à la première (et à la 3e) personne du singulier, il se termine par –e au présent de l’indicatif.
- Je vous envoie la liste des fautes que je sais maintenant éviter.
Évitez de confondre les verbes envoyer et voir. Mettre un –s à la fin de « j’envois » et vous feriez une faute d’orthographe.
L’emploi du verbe joindre
Conjugué à la première (et la 2e) personne singulier, il se termine par –s au présent de l’indicatif.
- Je joins l’annexe III à l’envoi.
Il ne se termine par –t qu’à la 3e personne du singulier du présent de l’indicatif. Quand vous employez la formule ci-joint, sachez que c’est une formule invariable.
Ci-joint en annexe les états de service de l’agent.
L’emploi du verbe transférer
Le nom d’où vient le verbe est transfert.
- Le transfert des fichiers vers votre clé s’est fait sans problème.
À la première (et à la 3e) personne du singulier, il prend un –e au présent de l’indicatif.
- Je mets le dossier à jour et je vous le transfère.
Évitez de tomber dans la faute de l’anglicisme transfer.
L’emploi du verbe entretenir
Le verbe entretenir conjugué au présent de l’indicatif à la première et 2e personne du singulier se termine par un –s.
- J’entretiens le contact avec nos correspondants étrangers en leur envoyant nos dernières nouveautés.
À la 3e personne, il se termine par un –t.
- Il entretient de bonnes relations avec ses clients.
Le nom dont dérive le verbe est entretien et se termine juste par –n.
- L’entretien que nous avons eu avec nos clients a été fructueux.
Les locutions invariables
Comme convenu est une formule qui fait le lien entre quelque chose dont on a déjà discuté avec la suite de ce qu’on va traiter, elle vient en fait de l’expression « comme il a été convenu ». Ainsi, le –e n’a vraiment pas sa place.
Comme convenu, nous aurons notre visioconférence à 4 UTC.
« En termes de » est également une formule invariable. Cette locution est souvent utilisée dans des contextes qui ne se prêtent pas à sa signification. Elle signifie initialement « dans le vocabulaire de ». Ainsi, elle ne devrait être employée que dans le sens où l’idée est décrite en termes de diplomatie, en termes de sport, en termes de droit, etc.
Les fautes d’inattention ou de défaut de relecture
Le mot recommandation est maintes fois employé dans les correspondances. Il suffit de penser au terme « mandat » pour écrire sans faute le mot français « recommandation ». La tentation est toujours très forte d’écrire « recommendation », mais c’est un mot anglais.
- La recommandation n°7 stipule qu’il ne peut y avoir deux réunions simultanées dans un même département.
Une faute récurrente consiste également en la question « y a-t-il ? ». Le trait d’union ne se place qu’entre le –a, le –t et il. En mettre trois est déjà une faute qu’il faut à tout prix corriger.
- Combien y a-t-il d’articles invendus dans cette période de temps, telle est la question qui se pose.
Quand on parle de date butoir, la locution est composée de deux noms et non pas d’un nom et d’un adjectif qualificatif. Ainsi, il ne peut pas y avoir d’accord en genre entre date et butoir, car ce sont deux mots indépendants l’un de l’autre.
- La date butoir convenue est le 17 juin à midi.
Les accords du participe passé sont ceux qu’il faut absolument relire pour ne pas faire de faute. La première règle est que ce doit être un COD. La seconde est de bien voir si celui-ci est placé avant ou après le verbe.
- La lettre que nous avons adressée.
- Nous vous avons adressé une lettre.
- Les documents que vous avez rédigés.
- Vous avez rédigé des documents.
- Les conditions que vous avez soumises à tout le personnel.
- Vous avez soumis des conditions à tout le personnel.
Les difficultés du français
« Parmi » est mot dont l’orthographe est souvent écorchée. La tentation de mettre un –s à la fin se solde irrémédiablement en une faute d’orthographe.
Parmi tous les clients qui se sont manifestés, cette société semble la plus prometteuse.
Dans vos correspondances, vous pouvez sentir un grand poids de moins avec ce que les rectifications de l’orthographe proposées en 1990 nous apportent.
Vous pouvez alors écrire en un seul mot certains mots séparés par un trait d’union auparavant :
- Nous vous proposons la formule passepartout plus efficace et plus économique que la version standard.
- Ils ont fixé leur siège social au lieudit Arjancontan dans la commune de Ville-des-riches.
- Le quotepart a été fixé à 20% du chiffre d’affaires de chaque contributeur.
- Le saufconduit ne saurait avoir force d’autorité quand il est question de fonds communautaires.
D’autre part, certaines anomalies ont été résolues pour une orthographe plus logique :
- Le PDG a usé de son droit de véto.
- Le pack sénior permet aux utilisateurs du troisième âge de bénéficier de rabais.
- L’avantage dont a bénéficié l’employé pendant des mois ne saurait être dissout.
- Nous pouvons désormais assoir notre influence dans la zone de promotion du produit.
Avez-vous apprit des choses avec cet article ? N’hésitez pas à consulter nos autres articles sur le français.
Liste des fautes d’orthographe courantes dans les courriers électroniques professionnels
Les fautes d’orthographe sont courantes dans les correspondances professionnelles. Elles sont parfois dues aux subtilités de la langue française pas souvent maîtrisées par les rédacteurs. Elles peuvent être aussi le fait d’un manque de connaissances. Le plus souvent, les fautes s’étalent là où elles ne devraient pas, simplement par étourderie.
La correspondance écrite constitue pourtant un contact direct avec les pairs ou la clientèle qui peuvent avoir un jugement à travers ce qu’ils lisent. De fait, les fautes d’orthographe – surtout si elles sont trop fréquentes – nuisent à n’en pas douter à la réputation professionnelle.
Pour vous aider à éviter les fautes trop courantes – donc jugées comme un manque de professionnalisme et de sérieux – la liste suivante pose les balises à ne pas dépasser. Vous pourrez alors passer une commande ou rédiger un contrat sans les fautes, les scories et autres coquilles qui entachent le document.
L’emploi du verbe envoyer
Le nom d’où dérive le verbe envoyer est « envoi ».
- L’envoi d’un nouveau courriel n’est plus à l’ordre du jour.
Quand il est conjugué à la première (et à la 3e) personne du singulier, il se termine par –e au présent de l’indicatif.
- Je vous envoie la liste des fautes que je sais maintenant éviter.
Évitez de confondre les verbes envoyer et voir. Mettre un –s à la fin de « j’envois » et vous feriez une faute d’orthographe.
L’emploi du verbe joindre
Conjugué à la première (et la 2e) personne singulier, il se termine par –s au présent de l’indicatif.
- Je joins l’annexe III à l’envoi.
Il ne se termine par –t qu’à la 3e personne du singulier du présent de l’indicatif. Quand vous employez la formule ci-joint, sachez que c’est une formule invariable.
Ci-joint en annexe les états de service de l’agent.
L’emploi du verbe transférer
Le nom d’où vient le verbe est transfert.
- Le transfert des fichiers vers votre clé s’est fait sans problème.
À la première (et à la 3e) personne du singulier, il prend un –e au présent de l’indicatif.
- Je mets le dossier à jour et je vous le transfère.
Évitez de tomber dans la faute de l’anglicisme transfer.
L’emploi du verbe entretenir
Le verbe entretenir conjugué au présent de l’indicatif à la première et 2e personne du singulier se termine par un –s.
- J’entretiens le contact avec nos correspondants étrangers en leur envoyant nos dernières nouveautés.
À la 3e personne, il se termine par un –t.
- Il entretient de bonnes relations avec ses clients.
Le nom dont dérive le verbe est entretien et se termine juste par –n.
- L’entretien que nous avons eu avec nos clients a été fructueux.
Les locutions invariables
Comme convenu est une formule qui fait le lien entre quelque chose dont on a déjà discuté avec la suite de ce qu’on va traiter, elle vient en fait de l’expression « comme il a été convenu ». Ainsi, le –e n’a vraiment pas sa place.
Comme convenu, nous aurons notre visioconférence à 4 UTC.
« En termes de » est également une formule invariable. Cette locution est souvent utilisée dans des contextes qui ne se prêtent pas à sa signification. Elle signifie initialement « dans le vocabulaire de ». Ainsi, elle ne devrait être employée que dans le sens où l’idée est décrite en termes de diplomatie, en termes de sport, en termes de droit, etc.
Les fautes d’inattention ou de défaut de relecture
Le mot recommandation est maintes fois employé dans les correspondances. Il suffit de penser au terme « mandat » pour écrire sans faute le mot français « recommandation ». La tentation est toujours très forte d’écrire « recommendation », mais c’est un mot anglais.
- La recommandation n°7 stipule qu’il ne peut y avoir deux réunions simultanées dans un même département.
Une faute récurrente consiste également en la question « y a-t-il ? ». Le trait d’union ne se place qu’entre le –a, le –t et il. En mettre trois est déjà une faute qu’il faut à tout prix corriger.
- Combien y a-t-il d’articles invendus dans cette période de temps, telle est la question qui se pose.
Quand on parle de date butoir, la locution est composée de deux noms et non pas d’un nom et d’un adjectif qualificatif. Ainsi, il ne peut pas y avoir d’accord en genre entre date et butoir, car ce sont deux mots indépendants l’un de l’autre.
- La date butoir convenue est le 17 juin à midi.
Les accords du participe passé sont ceux qu’il faut absolument relire pour ne pas faire de faute. La première règle est que ce doit être un COD. La seconde est de bien voir si celui-ci est placé avant ou après le verbe.
- La lettre que nous avons adressée.
- Nous vous avons adressé une lettre.
- Les documents que vous avez rédigés.
- Vous avez rédigé des documents.
- Les conditions que vous avez soumises à tout le personnel.
- Vous avez soumis des conditions à tout le personnel.
Les difficultés du français
« Parmi » est mot dont l’orthographe est souvent écorchée. La tentation de mettre un –s à la fin se solde irrémédiablement en une faute d’orthographe.
Parmi tous les clients qui se sont manifestés, cette société semble la plus prometteuse.
Dans vos correspondances, vous pouvez sentir un grand poids de moins avec ce que les rectifications de l’orthographe proposées en 1990 nous apportent.
Vous pouvez alors écrire en un seul mot certains mots séparés par un trait d’union auparavant :
- Nous vous proposons la formule passepartout plus efficace et plus économique que la version standard.
- Ils ont fixé leur siège social au lieudit Arjancontan dans la commune de Ville-des-riches.
- Le quotepart a été fixé à 20% du chiffre d’affaires de chaque contributeur.
- Le saufconduit ne saurait avoir force d’autorité quand il est question de fonds communautaires.
D’autre part, certaines anomalies ont été résolues pour une orthographe plus logique :
- Le PDG a usé de son droit de véto.
- Le pack sénior permet aux utilisateurs du troisième âge de bénéficier de rabais.
- L’avantage dont a bénéficié l’employé pendant des mois ne saurait être dissout.
- Nous pouvons désormais assoir notre influence dans la zone de promotion du produit.
Avez-vous apprit des choses avec cet article ? N’hésitez pas à consulter nos autres articles sur le français.