Un interligne fait référence à la distance entre deux lignes de texte. En garantissant un interligne approprié, les textes sont plus faciles à lire et moins susceptibles de contenir des erreurs d’orthographe ou de compréhension. En français, cet espacement est d’autant plus important, du fait de la longueur des phrases. Quels sont les clés pour bien utiliser les interlignes ?

Les interlignes dans un texte dactylographié

L’interligne est un élément auquel on ne pense pas souvent dans un texte dactylographié. Sur Word, il est réglé par défaut et nombreux sont ceux qui ne font pas forcément attention à sa présence. Pourtant, l’interligne a une importance capitale dans un contenu.

L’importance des interlignes

Les interlignes sont les espacements entre deux lignes de base, c’est-à-dire la ligne invisible qui sert de support aux caractères. D’un point de vue esthétique, ils permettent d’aérer un texte et de lui donner une forme agréable à la vue. Des lignes trop collées entre elles peuvent être difficiles à lire ou peuvent nécessiter plus de temps à déchiffrer.

Mais par-dessus tout, les interlignes évitent les éventuelles fautes, de syntaxe comme d’orthographe ou de compréhension. L’aération qu’ils procurent permet de se concentrer sur les mots de chaque ligne. Ainsi, les risques de fautes sont diminués et le lecteur ne perd pas son temps à déchiffrer les lignes.

Les interlignes ont un impact sur l’écriture et la lecture d’un texte. Il peut en donner la dynamique ou une indication de lecture. Des interlignes serrés n’auront pas le même effet que des interlignes espacés.

Quelle est la bonne taille d’interlignes ?

En général, il n’y a pas de règle précise sur la taille des interlignes. Vous êtes libre de définir la valeur de votre interligne. Dans la rédaction de certains documents comme les mémoires par exemple, la hauteur des interlignes est souvent indiquée dans les consignes. Ceci, afin d’harmoniser le contenu et surtout de le rendre plus lisible.

Par défaut, l’interlignage est défini à 120 % du caractère. Il s’agit de la valeur d’un interligne simple. Pour un caractère de 10 points, vous avez donc un interligne de 12 points. La hauteur d’un interligne dépendra donc avant tout de la taille des caractères utilisés dans le texte. Plus ils sont grands, plus l’interligne devra être important. Il peut dont être simple, une fois et demi l’interligne simple ou double. Pour une meilleure esthétique et pour une lisibilité optimale, il est préférable de ne pas aller au-delà des 150 %.

Les interlignes dans un texte manuscrit

Si on parle beaucoup des interlignes dans les textes dactylographiés, on évoque très peu souvent de ceux dans les textes manuscrits. Ce sont pourtant les premiers interlignes que nous avons connus, ceux dans nos cahiers.

Les interlignes correspondent aux espaces compris entre deux lignes d’écriture. En général, les cahiers suivent la réglure Seyes et utilisent ce qu’on appelle les grands carreaux. Chaque carreau fait 1 cm² et est découpé par des interlignes allant de 2 mm à 5 mm. Un carreau contient quatre interlignes. Pour apprendre à écrire, il est préférable d’utiliser des interlignes de 3 mm. Il est également recommandé d’éviter les interlignes plus grandes pour débuter car cela pourrait induire en erreur, surtout les enfants.

Le premier interligne permet de délimiter les petites lettres : a, o, e, i, c, m, n, s, u, v, w et x. Deux interlignes sont utilisés pour les lettres d et t, et trois pour f, h, k, l et b. Les lettres z, y, p, q, f, g et j, quant à elles, nécessitent deux interlignes en dessous de la ligne de base. Dans un texte manuscrit sur un cahier, il est donc préférable de laisser quatre interlignes entre chaque ligne. Les lettres ne risqueront pas de se coller entre elles et le corps du texte sera plus aéré.